Le mot « impermanence » traduit l’idée que rien n’est figé et que tout change en permanence.
Des philosophes se sont penchés sur cette idée et l’incidence qu’elle a sur la vie de l’Homme.
Nous sommes en perpétuel mouvement, en perpétuel devenir.
Malgré les apparences, rien ne demeure identique.
Quant à la Ronce, ou plus précisément l’eau de Ronce, c’est le ruisseau qui coule au bout du jardin et le lieu des prises de vue.
Les photos évoquent l’impermanence à la manière d’une métaphore.
L’eau symbolise ici le temps, les feuilles figurent l’Homme et la forme circulaire de certaines photographies renvoie à l’infini ou au cycle permanent de la vie.
L’impermanence est évoquée par l’éphémère, la dissolution, l’instabilité, la fragilité et le déséquilibre.
Les changements représentés ne nous apparaissent que par déduction. Ils illustrent des transformations, l’écoulement du temps, la dégradation des objets et l’influence de l’environnement sur ceux-ci.
Certaines photos s’inspirent d’un concept esthétique venu du Japon : le wabi-sabi.
Simplicité, solitude, mélancolie, dissymétrie, représentations de la nature d’une part et d’autre part l’altération du temps, le goût pour les choses vieillies et les objets patinés.
Procédé argentique (silver print)







